il court, il court le furet...
"Le travail du furet", c'est le titre d'un livre que je viens de finir.
Ecrit par Jean-Pierre Andrevon, auteur de plusieurs romans de SF, le livre interpelle par son propos édifiant et par son étrange proximité avec notre époque.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes du XXIe siècle.
La
santé de la population ne cesse de s'améliorer ; toutes les
statistiques le prouvent. Le problème, c'est de maintenir les grands
équilibres. Pour y parvenir, il faut supprimer 400 000 citoyens par an
dans l'Hexagone. Choisis avec art et méthode par le Grand Ordi, qui
chaque matin procède à un tirage au sort morbide.
Le travail des Furets
consiste à liquider, pas forcément en douceur, tous ceux dont la vie
doit prendre fin au bénéfice de la communauté. Un boulot comme un
autre, en somme. Avec des avantages.
Jusqu'au jour où un certain
Furet, grand amateur de films noirs du XXe siècle, découvre sur sa
liste le nom de Jos. L'amour de sa vie.
C'est pas mal, pas transcendant non plus. C'est simple mais efficace!