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KAPKA PO KAPKA VIR STAVA
20 mai 2009

Une bouffée d'air frais à Melnik...

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Ce week-end, nous sommes allé à Melnik, petit village pas loin de la frontière grecque, au sud-ouest de la Bulgarie. Autant dire que c’est un coin absolument superbe ! A peine arrivés fraichement sortis de 4 heures de bus avec nos tronches fatiguées de pas bulgares, une petite baba (mamie en bg) est venu nous voir et nous parler, nous proposant un hébergement (enfin, c’est ce qu’on a compris !) et puis comme on avait prévu de dormir comme ça, ça tombait très bien !

On a donc suivi la petite mamie toute mimi et très sympathique qui nous parlait de plein de choses en bulgare qu’on comprenait pas vraiment à vrai dire, enfin juste l’essentiel !

Et à justes deux minutes du centre, sur une petite montée, elle nous a emmenés dans sa maison où une chambre d’hôte nous attendait. A coté, en traversant la cour intérieur, il y avait la douche et les toilettes à la bulgare, un peu rustiques mais très bien !

Ensuite, on s’est baladé à Melnik, puis on a monté dans les bois jusqu’à trouver les ruines d’une toute vieille chapelle du 13° que les abeilles ont pris soin de réaménager à leur convenance. 

Le village en lui-même est assez touristique (échoppes, resto, hôtels et spas…) mais ce n’est pas juillet, ni aout. Car l’été à cet endroit, il parait que c’est vraiment encore plus touristique.

Donc, on a profité du calme de cet endroit tellement mignon et reposant ! Le parfum dans l’air, mélange entre les fleurs d’un arbre(on n’a pas su deviner ce que c’était !) , l’herbe, l’animal…Bref, une sacré bonne odeur de campagne qui fait du bien au moral !

On est allé manger bulgare dans une de leur « merhana », restau bulgare, cuisine traditionnelle. C’était vraiment bon comme d’habitude ! Y a rien à dire, en rentrant en France, des plats bulgares vont nous manquer c’est sûr !

Le lendemain, le dimanche on est allé au monastère de Rozhen (prononcé Rojen) en minibus, situé à 8 km de Melnik. Le monastère est très chouette aussi, avec de la vigne en guise de plafond pour la cour intérieure. Ensuite, on s’est un peu paumé dans la nature à côté du monastère en cherchant des pyramides…Bon, je pense que quand on pense à « pyramides », on imagine les pyramides d’Egypte…et c’est bien pour ça qu’on ne les a pas trouvé je crois. Du moins, on a trouvé des roches ocre qui montaient comme des pyramides, naturellement. On s’est dit finalement que ça devait êtr ça…

 Puis on est revenu sur nos pas re-direction le monastère où on a pique-niqué à l’ombre d’un arbe, siesté et lu. Ensuite, quand il a fait moins chaud, on est rentré à pied par le chemin qui revient sur Melnik, en empruntant cette fois-ci par le dessus de ces fameuses pyramides. Et là, c’était énorme ! On s’est retrouvé sur un point de vue magnifique ! A 360°, on distinguait toute la vallée, les montagnes au loin partout atour de nous et le ciel tout dégagé, sublimissiime. Bref, un grand moment d’émotion mon p’tit Jean-Pierre…

Et puis, on a marché 2 heures pour arriver à Melnik après avoir rencontré des chèvres, des moutons, des serpents qui se cachaient très vite dans les buissailles, et insectes en tout genre.

C’était une supère bonne balade ! Ce coin est vraiment fantastique !!

Du coup, on est resté un peu dans la chambre après, puis on est allé remangé dans une merhana ! Moins bonne cette fois-ci, où on a gouté au rosé de Melnik (pas frais, presque chaud !) car c’est une des régions les plus productives en vin du pays.

Notre baba nous avait donné un petit réveil pour être sûr de ne pas rater le bus du lendemain matin à 6h, direction Sofia city. Elle était trop mignonne ! Après lui avoir laisser un petit dessin sur la table, et les 40 levas pour les deux nuits, on a attendu le bus en regardant doucement le soleil se lever et la rosée disparaitre…

4 heures plus tard, après une bonne sieste dans le bus et un vieux téléfilm moisi avec un mec pas beau, des camions meurtriers, des gens qui dansent comme des sioux, nous arrivâmes à Sofia, un gout amer dans la bouche…

C’était pas à cause de la fameuse « haleine de réveil de bus », enfin si un peu, mais plutôt le fait de retrouver cette ville, si triste et dégeulasse.

Le gasoil est partout, on le respire, on en est imprégné. On se transforme en gasoil…

Quant aux chiens, ils se foutent de la tronche des gens et dorment sur le trottoir.

La vieille Sofia est toujours là, insolente et de mauvaise humeur.  Il est temps de rentrer à Nadejda.

Une partie des photos du week-end sont dispos dans un album!

 

 

 

 

 

 

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